Après la tempête tropicale Ida (presqu'une tempête dans un verre d'eau), la marina Turner s'est remise en marche graduellement, et finalement Bon Vent a reçu son mât et ses voiles. Les divers branchements électriques et électroniques, ajustements, et rangements ont occupé l'équipage pendant plusieurs jours. L'huile du moteur a été changée, après plus de 200 heures de marche depuis St Joseph au Michigan. Nous aurons finalement passé une quinzaine de jours dans Dog River, et à part les inquiétudes suscitées par Ida, nous avons pleinement profité de notre séjour dans la baie de Mobile, sous un soleil omniprésent, et des températures très agréables.
Nous tournons l'étrave vers le sud-est, et nous motorisons pour emprunter le Gulf Islands Waterway (GIWW), qui longe l'intérieur de la côte de la Nouvelle-Orléans à Carabelle en Floride, sur une distance d'environ 350 milles. En fait, les restrictions de tirant d'air pour la mâture de notre voilier (56 pieds) nous obligerons pour éviter des ponts trop bas à emprunter la route extérieure pour une partie du voyage, y compris une traversée de plus de 90 milles qui nous forcera à voyager de nuit, les journées en novembre étant très courtes.
Dès l'entrée du GIWW à l'embouchure de la rivière Bon Secour (sic), nous voyons des dauphins fôlatrer autour du bateau, comme pour nous souhaiter la bienvenue dans les eaux du golfe du Mexique. Nous en reverrons d'ailleurs d'autres bancs le lendemain. Des considérations de tirant d'eau associées à la marée basse ayant retardé notre départ de la marina, et toujours à cause des journées très courtes nous forcent à entrer à la nuit tombée dans notre ancrage à Ingram Bayou. Le capitaine était très fier de son équipage! Dans la nuit, un front froid passe, avec pluie abondante, et température en baisse. Nous levons l'ancre pour notre prochaîne destination, heureusement assez proche, un ancrage fortement recommandé dans une baie intérieure nommée Big Lagoon. En chemin, nous déroulons le génois, notre première voile sur Bon Vent en 2009. A l'arrivée, nous descendons l'annexe, et ramons jusqu'à la dune frontant la mer, traversons la mince presqu'île...et sommes devant une plage de sable blanc à perte de vue, sans âme qui vive. Nous sommes dans le parc national des îles du golfe. Il fait frais, mais le soleil se montre et nous réchauffe un peu. Nous entamons l'activité favorite des estivants dans le golfe du Mexique: le ramassage de coquillages! Nous voyons une faune variée d'oiseaux, et surprise, des dauphins et des raies qui nagent à quelques mètres du rivage.
Nous sommes maintenant en Floride, quoiqu'au nord, et nous aurons sans doute le plaisir de multiples promenades sur la plage au cours des prochains mois.
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